jeudi 29 septembre 2011

Besançon : Incendie dans un squat

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Besançon. À juste titre, les pompiers se méfient des incendies survenant dans le secteur de la Boucle. L'imbrication des maisons, l'étroitesse de certaines rues rendent leur travail parfois difficile. L'intervention des pompiers, mardi vers 21 heures, au 7, quai Vauban, à proximité de la place de la Révolution, n'est pas passée inaperçue.

Le feu s'est déclaré dans un local commun traversant et situé au rez-de-chaussée du bâtiment et débouchant rue des Boucheries. Une épaisse fumée s'est dégagée dans la cage de l'escalier de l'immeuble mais aucun logement n'a fort heureusement été touché par les flammes.

Les sapeurs-pompiers avaient déployé de gros moyens à cette heure de la soirée où il y avait encore beaucoup de monde dans le secteur. Ils sont rapidement venus à bout de ce début de sinistre mais sont restés sur place jusqu'à 23 heures pour sécuriser les lieux.

Hier, Denis Vuillemin, le propriétaire de l'immeuble, était amer. Et ce sont moins les dégâts qui lui importaient que le risque qu'ont couru ses locataires, en particulier trois étudiantes, dont les nuits étaient perturbées depuis une dizaine de jours déjà par le squat du local où le feu a débuté.

« Ce local, toujours loué par Top annonce, est aujourd'hui délaissé. Mardi soir, des individus ont commencé à tout casser et le feu a pris. C'est un incendie criminel et l'on peut imaginer très facilement les conséquences qu'il aurait pu avoir. Malgré nos appels à la police et nos signalements à la ville, on a l'impression que les nuisances provoquées par les SDF qui occupent le quai Vauban font partie du paysage. Je crois qu'il devient impératif de faire quelque chose… »

« Cela fait trois ans que j'habite là et trois ans que l'on se plaint. Ils squattent, on referme, ils resquattent. Ils viennent avec des chiens, urinent... Tout le monde se rend compte des choses mais tant qu'on n'est pas agressés personne n'empoigne le problème. Je n'arrive pas à comprendre », évoque Michèle, une locataire. « Je n'étais pas là, hier soir, mais ma fille oui, au troisième étage. Heureusement, un SDF est monté prévenir les locataires. Sans lui, je ne sais pas où on en serait… »

http://www.estrepublicain.fr

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