Dans la nuit de mercredi à jeudi, le feu a touché 1 200 m2 de hangars et menacé deux maisons. Ce qui restera comme l'un des incendies majeurs de 2011 n'a heureusement fait aucun blessé.IL est aux alentours de 21 heures, mercredi soir, lorsque le feu éclate en plein centre d'Ardeuil-et-Montfauxelles, un village de 90 habitants collé à la frontière sud du département, près de Monthois.
Deux exploitations agricoles sont concernées, dans ce secteur où plusieurs petits hangars se côtoient.
Fourrages, cuve à fioul, engrais, matériel agricole, véhicules : tout devient la proie de flammes qui toucheront finalement une surface de 1.200 m2 !
Les pompiers du canton efficacesL'enjeu est rapidement identifié par les pompiers : il s'agit d'éviter la propagation à deux maisons situées à moins de dix mètres des flammes, ainsi qu'à d'autres hangars.
Grâce à la très grande réactivité du personnel du centre de Monthois-Challerange, avec pour premier chef de groupe le lieutenant Christophe Bieniara, cette mission a pu être menée à bien.
Mais les très nombreux appels ont entraîné l'intervention de… 54 pompiers au total. Venus également des centres de Vouziers, Grandpré, Buzancy, Machault et Rethel (ainsi que de l'état-major, le commandant Pascal Frenneaux étant sur place), les soldats du feu ont utilisé huit lances, quatre fourgons incendie, deux grandes échelles et un groupe d'alimentation.
L'intervention a demandé une grande organisation et beaucoup d'action ; en plus de la réserve incendie, il a fallu aller chercher l'eau à Manre, et dans une rivière coulant à 600 mètres de là. La surface globale menacée représentait 2.000 m2.
« Cela restera comme un des sinistres marquants de l'année 2011 », résumait Pascal Frenneaux, satisfait du déroulement des opérations de secours.
« La population solidaire »Le sous-préfet Joël Dubreuil était sur place, ainsi que le Smur et le maire Georges Pinçon, joint hier soir, alors que les pompiers surveillaient encore le site.
« Le dernier incendie remontait à 20 ans ! Je n'en avais jamais vu si d'aussi près, c'est impressionnant. Je voudrais souligner la solidarité de la population, qui a donné un coup de main pour évacuer le bétail rapidement. »
Au final, pas de blessé, heureusement.
Le propriétaire d'un des hangars, un homme de 54 ans, a été pris d'un malaise, mais hier soir, il nous donnait des nouvelles très rassurantes.
Les gendarmes, présents à six sur les lieux, mènent encore l'enquête.
Hier soir, ils se refusaient à trancher entre les pistes accidentelles et criminelles.
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