Auch : Seize véhicules carbonisés dans un garage

C'est un des incendies les plus violents et les plus importants de ces derniers mois », disait un sapeur-pompier qui est intervenu cette nuit, à Auch à la zone industrielle d'Engachie. Un peu avant 2 heures, dans la nuit de vendredi à samedi, un automobiliste a alerté les pompiers. De très hautes flammes sortaient du toit d'un hangar. A quelques dizaines de mètres du magasin Gifi, au fond de l'impasse de l'Arçon, un bâtiment de 500 mètres carrés abritant le centre de contrôle automobile « Autosur » et le garage de mécanique IRS.

Les sapeurs-pompiers ont dû donner les gros moyens avec plus d'une vingtaine de sauveteurs et cinq camions dédiés à la lutte contre le feu. Au centre d'Auch, se sont joints ceux de Pavie et de Seissan. S'il n'y avait pratiquement rien à faire pour stopper l'incendie dans le garage, par contre les sauveteurs ont pu faire « la part du feu » et protéger la partie administrative. S'il ne fait pas de doute que l'incendie a commencé dans la partie garage mécanique, il s'est ensuite propagé sur le centre technique de contrôle qui est pratiquement détruit dans son matériel. Deux voitures ont été également calcinées. Côté garage, c'est une grosse dizaine de véhicules dont un sur un pont élévateur, qui a été entièrement détruit. Devant la porte du garage, trois autres voitures, une semble épargnée mais deux grosses berlines allemandes ont beaucoup souffert.

Ce n'est qu'après quelques heures de lutte, vers 3 h 10 que le feu a pu être totalement maîtrisé. Samedi matin on pouvait prendre toute la mesure des dégâts. Les enquêteurs totalisaient 16 véhicules détruits. Alors que les assureurs étaient sur le terrain, certains avançaient l'acte de malveillance. Si rien ne permet encore de l'affirmer, toutefois, le commissariat de police d'Auch à ouvert une enquête. « Qu'un feu se déclare soudainement la nuit, il y a un doute. Nous avons fait des prélèvements et ouvert une enquête de voisinage. Il n'y a pas de piste franche, mais on peut s'interroger. », confie un enquêteur.

Demain matin, deux entreprises auscitaines ne pourront pas reprendre leurs activités. Il ne reste rien d'utilisable dans le garage et le centre de contrôle est lui aussi détruit. L'enquête se poursuit.

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