Pont-à-Mousson. Quand ils ont été appelés sur un incendie, hier soir peu avant 19 h, les pompiers ne savaient qu’une chose : il avait déjà embrasé le côté droit d’une grosse bâtisse sentier de Courcelles, en fond de lotissement à Pont-à-Mousson.
Pour la quinzaine d’hommes placés sous la direction du capitaine Gibierge - renforcés un peu plus tard par des collègues de Vandières -, la première des priorités, c’était de circonscrire le brasier, d’éviter sa propagation à l’ensemble de l’habitation. « Avec trois lances, nous l’avons maîtrisé assez rapidement », rapportait le chef des opérations.
SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE
Une autre tâche s’annonçait plus pénible : la reconnaissance à l’intérieur de la maison. Et de découvrir le corps d’un homme de 84 ans, décédé comme l’a confirmé le médecin appelé sur place, le résident, le seul. Un des deux chiens qui l’accompagnaient avec lui a également péri.
Les secours ont dû mettre en place une cellule de soutien psychologique pour prendre en charge la petite-fille de l’octogénaire quand elle est arrivée sur le lieu du sinistre.
Henry Lemoine, le maire de la ville, n’a pu que déplorer la mort de ce Mussipontain qui vivait là depuis longtemps.
Les flammes éteintes, les sapeurs se trouvaient alors exposés à un risque réel : le feu couvait sous abri. Il s’agissait d’empêcher qu’il reprenne, d’où le détuilage et le dégarnissage des combles méthodiquement entrepris afin de pouvoir traiter les poutres sans soucis.
L’intervention des agents EDF les a aidés, en coupant l’alimentation électrique de la demeure.
Il appartient maintenant aux policiers locaux de procéder à l’enquête qui permettra de déterminer les causes de cet événement dramatique.
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