
L'alarme à 2h du matin
Lundi soir, le bar a fermé ses portes à 22h30. La patronne quitte les lieux pour rejoindre son domicile situé à quelques minutes de là. À 2h du matin, elle reçoit un appel téléphonique, provenant du système de sécurité. L'alarme lui signale du mouvement dans son bar. Il ne lui faut que quelques minutes pour revenir sur place. «Il était environ 2h15 quand je suis arrivée», raconte-t-elle, «il y avait déjà plein de monde dans la rue, la gendarmerie qui avait déjà été prévenue était là et faisait sortir les habitants à proximité. Il y avait déjà beaucoup de flammes». Durant une heure trente environ, par précaution, tous les occupants de l'hôtel du Château situé à quelques mètres de là, ont en effet été évacués de leurs chambres comme les locataires de la maison adjacente. Cependant, aucun autre bâtiment n'a été touché par les flammes, les pompiers sont rapidement intervenus. Des sapeurs-pompiers de Pontivy, Loudéac, Noyal-Pontivy, Kerfourn, Locminé et Pluméliau, 35 au total, étaient sur les lieux placés sous la responsabilité du chef de groupe de Guern.
Origine accidentelle
La patronne du bar expliquait hier matin que quand elle est arrivée sur place, les flammes venaient de l'étage. Selon, elle, le feu, pour une raison encore inconnue, se serait déclaré dans l'appartement situé au-dessus du bar, un logement inoccupé depuis un certain temps. Mais, «on ne sait pas ce qui s'est passé, disait la jeune femme, est-ce que quelqu'un y était? Est-ce qu'il y a eu des squatters, on n'en sait absolument rien», ajoutait-elle, encore sous le choc. C'est «a priori accidentel» selon le capitaine Mahec, de la compagnie de gendarmerie de Pontivy qui, pour sa part, hier n'avait pas encore assez d'éléments sur le foyer de départ de l'incendie mais privilégiait un départ au sein du bar. «Il y aura une expertise», signalait-il. Hypothèse probable aussi pour le propriétaire de l'immeuble, vivant en Bourgogne, qui signalait que «les logements étaient inoccupésen prévision des travaux programmés au premier et au second étages, et qu'il n'y avait plus ni gaz, ni électricité à l'étage. Ce serait plus logique que ce soit parti du bar mais je n'ai aucun élément», précisait celui qui a acheté ce bâtiment il y a 6 ans. En tous les cas, sous la puissance des flammes, l'étage a fini par s'écrouler, détruisant totalement le bar «Chez Nous» situé au rez-de-chaussée. Hier, tout au long de la journée la circulation devant le palais des congrès était encore interdite. Et du bâtiment brûlé se dégageait une épaisse fumée. Jusqu'à midi, un véhicule de pompiers était sur place. Ils ont été rappelés vers 13h pour une reprise de feu. Une autre ronde a été faite vers 17h, mais là, plus de fumerolles dans les décombres. Désormais, l'enquête devra déterminer la cause de cet incendie.
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