Un médecin pompier retrouvé mort dans Sainte-Victoire

C'est un ami, qui l'a découvert. Allongé dans un bosquet, sans vie, près du parking du Bayon-du-Chinois, au pied de la majestueuse montagne Sainte-Victoire, perdue dans une brume épaisse.
Depuis samedi soir, ce médecin originaire de Nans-les-Pins (Var) demeurait introuvable. Ses proches, très inquiets, avaient donné l'alerte. Praticien généraliste dans la petite commune varoise, âgé de 55 ans, et par ailleurs médecin auprès des sapeurs-pompiers du Var depuis de longues années, il a été découvert hier matin. En plus d'un important dispositif de recherches, mené par une vingtaine de gendarmes et autant de sapeurs-pompiers, des proches avaient décidé de participer au ratissage du secteur. Parmi eux, l'un de ses amis, a fait la terrible découverte. "Je ne veux pas le croire", confiait-il hier, très éprouvé.

"Un grimpeur assidu"
La victime, sportif accompli et médecin toujours disponible pour ses patients, était un adepte de l'escalade. Il pratiquait régulièrement dans le site de Sainte-Victoire. C'est donc là, dimanche, que ses amis sont allés poursuivre leurs recherches.
Sur le parking, peu après la commune de Saint-Antonin-sur-Bayon, ils sont tombés sur son véhicule.
Aussitôt, des vérifications de grande envergure ont été entreprises par les gendarmes, rejoints par les pompiers du Grimp (groupe de reconnaissance et d'intervention en milieu périlleux). Ils étaient appuyés, dans les airs, par deux hélicoptères, de la gendarmerie et de la Sécurité civile. Avec des jumelles amplificatrices de lumière, les gendarmes et les secouristes ont pu poursuivre leur travail une fois la nuit tombée.

Transporté à Marseille
Ce n'est que vers 21h30, dimanche soir, que les recherches ont été suspendues jusqu'à hier matin. Vers 8h30, une quarantaine d'agents, dont des maîtres-chiens, ont repris les recherches, certains partant dans la montagne, d'autres passant les environs du parking au peigne fin. C'est là, que s'est éteint le médecin varois.
Son corps a été transporté hier à l'unité médico-légale de Marseille, pour y subir tous les examens nécessaires, afin de déterminer les causes de son décès. Pour l'heure, aucune hypothèse n'est exclue.
Le Parquet de Draguignan a chargé les gendarmes de la brigade territoriale de Saint-Maximin de mener les investigations liées au décès de ce professionnel de santé, qui laisse derrière lui une épouse et deux enfants.

Source : La Provence