mercredi 22 février 2012

Dossier : La gestions des risques

Pour faire face aux catastrophes, la sous-direction de la gestion des risques s'applique à maîtriser trois phases constitutives de la gestion des crises : la préparation (planification, entraînement, anticipation), la réponse opérationnelle et le retour à la normale (retour d'expérience, soutien des populations...)

Dans ces domaines, elle anime et soutient l'activité des préfets, représentants de l'État dans les zones de défense et de sécurité et dans les départements. En relation avec les services de l'Etat, des collectivités territoriales, des opérateurs publics et privés et de très nombreux autres partenaires, elle analyse les effets des risques majeurs et de la vie courante.

Ses activités sont exercées par les quatre bureaux qui la composent.=> Le bureau des risques majeurs, composé d’une douzaine d’experts, est chargé de la planification spécifique aux risques majeurs et la gestion des crises y afférentes concernant les risques naturels (météorologiques, telluriques, feux de forêt, inondations) et les risques technologiques (nucléaires, industriels et chimiques, transports de matières dangereuses, tunnels routiers et ferroviaires, ouvrages hydrauliques). Dans tous ces domaines, il élabore les textes réglementaires, apporte son expertise aux préfectures et au centre opérationnel de gestion interministérielle des crises et intervient lors de nombreuses formations, colloques, réunions et groupes de travail interministériels.

=> Le bureau de la réglementation incendie et des risques de la vie courante élabore les textes législatifs et réglementaires relatifs à la prévention du risque d'incendie et de panique dans les établissements recevant du public et les immeubles de grande hauteur.Il fixe les conditions d'évaluation du comportement au feu des produits et éléments de construction, ainsi que des matériaux d'aménagement. Il participe à la formation des acteurs locaux. Il gère des dossiers prioritaires dans le domaine de la prévention desrisques de la vie courante (défenestrations, noyades, intoxications au monoxyde de carbone, sécurité en montagne, incendies domestiques…).

=> Le bureau de la coordination interministérielle participe à l’élaboration de la doctrine de gestion des crises, aux exercices de sécurité civile et au retour d’expérience. Il est chargé de délivrer les agréments de sécurité civile aux associations qui en font la demande. Il agit dans le domaine opérationnel via le Centre opérationnel de gestion interministérielle des crises (COGIC) placé en son sein qui recueille les informations du niveau local pour informer les autorités gouvernementales des évènements, centralise et analyse les situations d’urgence, propose les décisions opérationnelles et active les moyens nationaux pour l’appui des autorités préfectorales. Il est en outre le point d’entrée unique du MIC (Monitoring Information Center) placé auprès de la commission européenne pour gérer les demandes de renforts internationaux.

=> Le bureau de l’alerte, de la planification et de la préparation aux crises définit les modalités de l'alerte et de l'information des populations, analyse les risques et les événements majeurs pour accompagner l'élaboration de la planification de sécurité civileet est en charge de la formation des acteurs de la gestion des crises et de la sensibilisation de la population aux comportements à adopter avant, pendant et après un sinistre.


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