vendredi 30 mars 2012

Laroque-Bouillac : Les soldats du feu toujours sur le qui-vive


Plus d'une journée après le départ de l'incendie qui a ravagé le massif surplombant Laroque-Bouillac, les pompiers combattaient encore les reprises ponctuelles du feu.
Les soldats du feu venus de tout le département et même d'ailleurs y voient un peu plus clair. L'incendie qui a ravagé au total 70 hectares de broussailles sur la commune de Livinhac-le-Haut, a été stoppé après de longues heures d'un combat acharné contre les flammes.
Sur un terrain très escarpé et donc difficile d'accès pour les hommes et les véhicules, il aura fallu attendre les premières lueurs du jour hier matin pour voir le dispositif s'alléger quelque peu. Hier en début de soirée, neuf camions citernes feux de foret (CCF) étaient encore sur le pont, pour une cinquantaine d'hommes au total.
Maintenir la pression
Un dispositif encore conséquent pour prévenir les reprises qui ont cours ça et là, car les conditions météorologiques étaient hier aussi mauvaises que mercredi pour les soldats du feu.
L'un deux est revenu sur les conditions délicates de l'intervention en cours depuis mercredi midi : « La préoccupation des premiers arrivés était de protéger les habitations de Laroque-Bouillac, et de sécuriser les quelques habitations isolées, dans un souci de protection des vies humaines. Puis il a fallu faire de même avec les hameaux qui se trouvaient dans l'axe de progression du feu, notamment Plancat et Le Bouyssou. »
Mais pour lui, cet incendie est tout sauf une surprise : « C'est l'une des deux périodes les plus propices avec l'été. L'hiver a été froid mais très sec. »
À 19 heures hier soir, une quatrième relève a eu lieu pour maintenir la pression sur ces reprises de feu qui ne laissaient pas un instant de libre aux soldats du feu.
Par ailleurs, un arrêté préfectoral a formellement interdit les écobuages, et ce jusqu'à nouvel ordre.

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