Comment abordez-vous la saison à venir ?Je suis inquiet. On a eu de grosses pluies en octobre et en décembre, mais pas grand-chose depuis. Les strates herbacées sont très importantes, on voit beaucoup de feuilles sèches dans les massifs. Cette année, du 15 juin au 15 septembre, nous déploierons tous les jours entre 60 et 70 patrouilles [chacune représentant un véhicule et dix hommes, ndlr.] quotidiennes et surveillerons 10 points de guet. En cas de vent fort, nous doublerons nos moyens.
Il y a eu peu de feux en 2011. Une année calme ?Cet été, c'est vrai, nous n'avons eu à déplorer que 45 feux détruisant 9 hectares. En terme de surface, c'est 250 fois inférieur à la moyenne. Mais notre activité ne se résume pas à ça. Nous avons dû activer VARorange début octobre, à cause de vents violents. 109 patrouilles avaient été actives, et 16 départs de feu signalés au CODIS. Par ailleurs, nous avons été très actifs sur les inondations de novembre en déployant 440 CCFF et RCSC et 142 véhicules.
Les effectifs sont-ils suffisants pour répondre à vos interventions ?Nos 140 CCFF et RCSC comptent 5 432 bénévoles. Et nous avons enregistré 300 adhésions supplémentaires. Ce sont des chasseurs, d'anciens sapeurs-pompiers, des propriétaires fonciers ou de nouveaux arrivants qui veulent préserver les forêts du Var. Nous sommes là pour surveiller les massifs, et prévenir dès qu'un feu se déclare. Les Varois sont de plus en plus conscients de l'importance de défendre ce patrimoine.
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