En cette mi-février, ce sont plus de 40 pompiers venus de sept casernes voisines (Arès/Lège, Biganos, Andernos, Marcheprime, Cestas, Saint-Jean-d'Illac, Salles), assistés d'une vingtaine de véhicules tout terrain et équipés pour la protection de la forêt contre le feu, qui se sont déployés dans la grande lande arésienne.
Placé sous l'autorité du commandant Éric Lendres, adjoint au chef du groupement Sud-Ouest, et du capitaine David Brunner, chef du groupement Arès-Lège-Cap-Ferret, cet exercice programmé fait partie d'un ensemble de six exercices complets organisés par le groupement Sud-Ouest. Il s'agit d'une préparation sur le terrain, avec entraînement spécifique pour faire face à un incendie de forêt de l'ordre d'une trentaine d'hectares, la lutte s'effectuant avec des moyens uniquement terrestres. Deux exercices de ce type ont déjà été réalisés cette année et un prochain est prévu à Salles le 18 mars.800 départs de feu en 2011
Éric Lendres rappelle qu'en 2011 environ 800 départs de feux ont été enregistrés pour 120 hectares. Il est donc essentiel de respecter les consignes de sécurité : entretien des parcelles boisées, débroussaillage dans la zone des 50 mètres autour des propriétés (ce non-respect peut impacter le remboursement des assurances), lutte contre la malveillance, respect de la climatologie. De plus, souligne-t-il, « l'amassage des chablis non ramassés suite aux tempêtes nous oblige à modifier les techniques d'intervention. »Les moyens aériens
Il convient de se souvenir que notre département est, en France, celui qui enregistre le plus de départs de feux de forêt chaque année. Et si la prévention est à son niveau maximum, avec une osmose réussie entre la DFCI (Défense de la forêt contre les incendies) et le Sdis (Service départemental d'incendie et de secours), et que tous les véhicules d'intervention sont équipés de canons d'une de portée modulable de 30 à 60 mètres, la question du soutien aérien se pose en cas de sinistre majeur.
Or, le positionnement permanent d'un avion de soutien pour la saison à risque, de type Canadair ou Tracker sur Mérignac, est aujourd'hui remis en question, pour des raisons financières. Mais, selon le commandant Éric Lendres, « les moyens à mettre en place et le niveau de risque sont évalués selon la météo et les décisions prises en adéquation ». Il n'est donc pas dit non plus qu'aucun avion de la Sécurité civile ne stationnera à Mérignac en cas de risque avéré.
Enfin, après avoir rappelé qu'un hélicoptère de reconnaissance du Sdis serait opérationnel dès la fin février, les officiers rassemblaient le personnel pour le débriefing de l'opération.
Et ils insistaient sur les consignes propres tant aux sapeurs professionnels qu'aux volontaires : port de la tenue réglementaire, fermeture des vitres en accès sur le terrain, vitesse, visibilité vestimentaire, etc., car, si on part à cinq, on doit revenir à cinq.
Les pompiers se préparent pour l'été
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