Le feu s’est déclaré sur le balcon d’un appartement du 12e étage. Le store étant baissé, les flammes sont remontées le long de la façade pour atteindre l’appartement du dessus. Heureusement, l’immeuble, datant des années septante, a été mis aux normes incendie en 2006. Il est équipé d’une alarme ainsi que de lances incendie à chaque palier.
«J’ai bien entendu la sonnerie, mais comme on est à côté de la caserne des pompiers, il y a sans cesse des sirènes, alors on est jamais sûr si ça brûle chez nous», plaisantait Jean-Blaise Wagnon, un retraité habitant le 1er étage, qui patientait dehors, assis sur son tintebin.
Comme une soixantaine d’autres personnes présentes dans l’immeuble au moment de l’incendie, il a été évacué par la police et les pompiers. La grande échelle ne pouvant guère aller au-delà de dix étages, c’est par la cage d’escalier que les hommes du feu sont montés à l’assaut des flammes. «Apparemment, le feu a pris du côté extérieur, sur le balcon», confirme Pierre-Yves Corthésy, commandant des pompiers. Ses hommes ont rapidement maîtrisé le sinistre.
Personne n’a été blessée, si ce n’est un voisin du 13e étage qui a tenté de combattre lui-même l’incendie en attendant l’arrivée des secours. Incommodé par la fumée, il a été emmené à l’hôpital pour un contrôle. Deux appartements sont touchés et une enquête a été ouverte pour déterminer les causes du sinistre.
En soirée, la ville a ouvert l’abri de protection civile pour permettre aux gens d’attendre et de se restaurer, et d’y dormir pour les locataires des appartements détruits. La plupart des habitants ont pu réintégrer l’immeuble vers 20 h 30.
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