Trop tard, Damien Tisserand est touché. Il souffre de « plaies profondes » à trois doigts. Ses collègues lui prodiguent les premiers soins, puis les pompiers d’Hérimoncourt le transportent aux urgences de Montbéliard. Il est ensuite admis à la clinique du Diaconat de Mulhouse, spécialisée dans les traumatismes de la main. Opéré dans la foulée, il a pu rentrer chez lui vendredi soir. Atteint au tendon du majeur, il est arrêté pendant trois semaines, « pour commencer », et reçoit des soins à domicile tous les deux jours.
L’agresseur, lui, a été délogé par les forces de l’ordre et conduit à l’hôpital de la cité des Princes. Mais il ne fait à ce jour l’objet d’« aucune poursuite pénale », fait-on savoir au commissariat central de Montbéliard. Un fonctionnaire explique en effet que l’ambulancier du SAMU a voulu se saisir du couteau par la lame. C’est à se moment que l’homme, « en état d’ébriété sous-jacent », selon une source, a retiré l’arme blanche. Pour les policiers, c’est donc un accident.
« SE FAIRE TAPER DESSUS NE PEUT PAS FAIRE PARTIE DU QUOTIDIEN DE NOS AGENTS »
« Il faut être inconscient pour saisir un couteau par la lame », objecte Damien Tisserand. Pour que l’affaire n’en reste pas là, ce papa de deux enfants a déposé plainte à la brigade de gendarmerie dont dépend le village où il habite, à côté de Lure. Le centre hospitalier de Belfort-Montbéliard (CHBM) s’apprête à en faire autant à l’hôtel de police de Montbéliard : « Nous refusons la banalisation des violences. À chaque fois, les auteurs jurent que ça ne se reproduira plus, et ça se reproduit quasiment toutes les semaines (lire ci-contre). Se faire taper dessus ne peut pas faire partie du quotidien de nos agents », affirme, intransigeant, Damien Oudot, le directeur des affaires juridiques du CHBM.
« On est là pour porter secours et on se fait agresser gratuitement », réagit l’ambulancier du SAMU, qui salue la prise en charge « extraordinaire » dont il a été l’objet. Et qui, malgré le premier incident sérieux de sa carrière, déclare toujours aimer son métier.
« Il faut être inconscient pour saisir un couteau par la lame », objecte Damien Tisserand. Pour que l’affaire n’en reste pas là, ce papa de deux enfants a déposé plainte à la brigade de gendarmerie dont dépend le village où il habite, à côté de Lure. Le centre hospitalier de Belfort-Montbéliard (CHBM) s’apprête à en faire autant à l’hôtel de police de Montbéliard : « Nous refusons la banalisation des violences. À chaque fois, les auteurs jurent que ça ne se reproduira plus, et ça se reproduit quasiment toutes les semaines (lire ci-contre). Se faire taper dessus ne peut pas faire partie du quotidien de nos agents », affirme, intransigeant, Damien Oudot, le directeur des affaires juridiques du CHBM.
« On est là pour porter secours et on se fait agresser gratuitement », réagit l’ambulancier du SAMU, qui salue la prise en charge « extraordinaire » dont il a été l’objet. Et qui, malgré le premier incident sérieux de sa carrière, déclare toujours aimer son métier.
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