MERCREDI vers 21 h 30, au 52, 54 et 56, rue Ernest-Lavisse, au Nouvion-en-Thiérache, plusieurs détonations sont entendues par une voisine. Une maison inoccupée est en feu et l'incendie gagne une autre habitation mitoyenne. « C'était un véritable brasier », confie ce témoin qui court prévenir la propriétaire des lieux. Absente au moment des faits, elle se trouve chez un ami, à une centaine de mètres du sinistre.Les secours sont prévenus, ils viendront des casernes du Nouvion-en-Thiérache, de La Capelle et Guise. Malgré la rapidité d'intervention et les importants moyens employés en hommes et en matériel, rien ne pourra être sauvé des flammes dans ces deux habitations. Pire, une troisième maison ne pourra être épargnée par la violence de l'incendie et sera elle aussi fortement endommagée au niveau de la toiture.
Une étrange sérieLes soldats du feu devront lutter pendant plusieurs heures pour enfin maîtriser ce sinistre qui s'est déclaré au cœur de la ville. Le maire de la commune, Guy Vérin, est sur place, il demandera aux services techniques de la Ville d'intervenir pour mettre en place un périmètre de sécurité. Les toits se sont effondrés sur la chaussée et les murs sont très menaçants. Les services d'ERDF sont intervenus afin d'isoler électriquement la partie concernée par le feu tandis que les proches riverains étaient évacués.
Le premier magistrat proposera à la sinistrée, Thérèse Accadebled, âgée de 64 ans, un logement provisoire dans un appartement de fonction, mais il semblerait qu'elle préfère opter pour être hébergée chez un ami. Les gendarmes de la communauté de brigades de La Capelle sont sur les lieux, c'est d'ailleurs eux qui sont arrivés les premiers. Ils étaient de patrouille dans la ville et étaient passés quelques minutes auparavant, sans rien voir d'anormal.
Une enquête a été ouverte et, hier, un technicien en identification criminelle était sur les lieux, à la recherche d'indices. Les premières investigations des militaires penchent pour un acte criminel mais la thèse accidentelle n'est pas pour autant rejetée. Bizarrement cette bâtisse a été la proie de quatre incendies en trois ans, les derniers sinistres étaient d'origines criminelles. Cette série d'incendies a commencé lors du décès du mari, il y a trois ans.
On peut supposer que le feu a commencé dans cette maison puis gagné les habitations mitoyennes. La demeure la moins touchée est occupée par un couple et ses enfants. Durant toute la durée de l'intervention des soldats du feu, la route a été fermée à la circulation afin de faciliter le travail des secouristes.
Le premier magistrat proposera à la sinistrée, Thérèse Accadebled, âgée de 64 ans, un logement provisoire dans un appartement de fonction, mais il semblerait qu'elle préfère opter pour être hébergée chez un ami. Les gendarmes de la communauté de brigades de La Capelle sont sur les lieux, c'est d'ailleurs eux qui sont arrivés les premiers. Ils étaient de patrouille dans la ville et étaient passés quelques minutes auparavant, sans rien voir d'anormal.
Une enquête a été ouverte et, hier, un technicien en identification criminelle était sur les lieux, à la recherche d'indices. Les premières investigations des militaires penchent pour un acte criminel mais la thèse accidentelle n'est pas pour autant rejetée. Bizarrement cette bâtisse a été la proie de quatre incendies en trois ans, les derniers sinistres étaient d'origines criminelles. Cette série d'incendies a commencé lors du décès du mari, il y a trois ans.
On peut supposer que le feu a commencé dans cette maison puis gagné les habitations mitoyennes. La demeure la moins touchée est occupée par un couple et ses enfants. Durant toute la durée de l'intervention des soldats du feu, la route a été fermée à la circulation afin de faciliter le travail des secouristes.
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