
À leur arrivée, l'incendie a déjà ravagé 5 hectares de landes et de pinède. Et menace 25 hectares de massif contigu à la forêt de Paimpont. L'accès n'est pas facile. Les pompiers empruntent un petit chemin herbeux pour accéder au bois. « On a eu de la chance : heureusement, le vent était faible. En une heure, nous avions fixé le feu »,raconte le capitaine Frédéric Dalkolmo, commandant des opérations de secours.
Très vite, un point de ravitaillement est mis en place près de la chapelle. Des camions citernes vont le va-et-vient entre l'étang du Val-Changé et Saint-Jouan pour apporter de l'eau.
Origine volontaire ?
Un peu après 19 h, les choses se compliquent. « Pendant le feu, un de mes sergents m'a signalé une fumée importante dans le bois de Trekouët, à environ deux kilomètres de la Chapelle Saint-Jouan, poursuit le capitaine Frédéric Dalkolmo.Nous avons donc ouvert un deuxième chantier là-bas. En même temps, le vent s'est levé et a tourné. J'ai demandé le renfort de deux engins de feux de forêt. »
Ce deuxième incendie a ravagé 1 hectare de bois. Il a été lui aussi rapidement maîtrisé.
Pour les pompiers, pas de doute, ces deux feux sont suspects. Des gendarmes sont venus recueillir des éléments. L'enquête est confiée à la brigade de Saint-Méen-le-Grand.
Hier soir, vers 22 h 30, les pompiers se trouvaient toujours sur les lieux. À la tombée de la nuit, des fumées s'échappaient encore des bois. Des flammes reprenaient ici et là. « Il y a beaucoup de tourbe, lance le capitaine Frédéric Dalkolmo. On craint des reprises de feu. Un engin va donc être laissé sur chaque site pour assurer une surveillance toute la nuit. Et nous effectuerons des reconnaissances au matin. »
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