
Un mégot mal éteint
Le feu, qui avait apparemment pris dans la salle de bains, était éteint à l’arrivée des secours. Il avait en revanche provoqué un fort dégagement de fumées qui se sont propagées dans tout le logement de 70 m² comprenant un rez-de-chaussée et un étage.
Lors de leur reconnaissance des lieux, les soldats du feu ont découvert un corps sans vie gisant dans la cuisine, allongé sur le dos, et présentant des traces de brûlures. Il s’agissait de la locataire, Mme Claire Vuillequez, 62 ans, qui vivait seule, et qui avait semble-t-il tenté de combattre l’incendie avant de succomber d’asphyxie. L’hypothèse d’un mégot mal éteint était privilégiée, hier, par la gendarmerie chargée de l’enquête sur les causes de ce sinistre aux conséquences dramatiques. La porte verrouillée de l’intérieur écartant en effet celle d’un geste malveillant.
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