dimanche 2 septembre 2012

Une maison détruite par la foudre

La foudre a frappé la toiture de la maison, jeudi vers 8 heures. Malgré l’intervention des pompiers toute la journée, le feu a détruit le grenier, le premier étage et le rez-de-chaussée.Le propriétaire parle déjà de reconstruire cette maison, plus que centenaire, dont les murs de pierre sont restés debout. Photos DL/GMSLDu grenier au rez-de-chaussée, tout a brûlé. Jeudi matin, vers 8 heures, la foudre a frappé la toiture d’une maison, à Saint-Maurice-de-Rotherens. Des voisins directs, témoins de l’incendie naissant, ont immédiatement alerté les occupants de la bâtisse. Deux jeunes filles de 4 et 15 ans, qui dormaient au premier étage, ont pu fuir à temps. Les parents, Marc Fresnel et Katia Gendrot, roulaient en direction de leur lieu de travail, dans l’agglomération chambérienne, quand le feu s’est déclaré.

Des habitants du village sont parvenus à évacuer deux bouteilles de gaz et une moto de la maison avant l’arrivée des pompiers. Ces derniers, venus notamment de Novalaise, Saint-Genix-sur-Guiers et Pont-de-Beauvoisin avec une grande échelle et un camion-citerne, se sont relayés une vingtaine d’heures durant pour circonscrire le sinistre. Les flammes n’ont pas touché les habitations voisines. En revanche, elles ont entièrement ravagé le bâtiment de 120 m 2 au sol. Restent quatre murs de pierre renfermant un amas de cendre et de charpentes calcinées.

Le couple de propriétaires était installé au chef-lieu de Saint-Maurice-de-Rotherens depuis trois ans. Excepté un peu de vaisselle épargnée au rez-de-chaussée, tous leurs objets personnels, tous leurs vêtements sont partis en fumée. Avec leurs trois enfants - leur fils était invité chez un ami le jour de la catastrophe -, ils logent provisoirement chez un voisin, à quelques mètres de leur domicile ravagé. « Je ne m’attendais pas à ce qu’une telle chaîne de solidarité se mette en place, confie Marc Fresnel, les yeux rougis. Les gens du village ont fait le maximum pour nous venir en aide, certains nous ont prêté des vêtements. Au travail, des collègues ont voulu organiser une collecte. »

Le père de famille parle déjà de reconstruire cette maison, plus que centenaire, dont la structure en pierre est restée debout.

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