samedi 23 mars 2013

Un incendie, deux explosions : immeuble et pizzeria ravagés

Les explosions de bouteilles de gaz ont soufflé deux vitrines de commerces.

Un violent et spectaculaire incendie a ravagé tout l’immeuble d’une pizzeria à Châteauneuf. Deux bouteilles de gaz ont explosé.

Il y a eu une explosion, puis de grosses fumées noires dans le ciel. Depuis le lycée Berthelot, de l'autre côté du pont Henri-IV qui enjambe la Vienne, une élève témoigne de l'incendie qui ravage, depuis 12 h 15, tout un immeuble du 34 et 36 de la Grand-Rue de Châteauneuf, à Châtellerault. Immeuble qui abrite une pizzeria, Le Fournil, un appartement à l'étage et un grenier.

Les pompiers de Châtellerault et de Bonneuil-Matours sont dépêchés sur place et luttent avec leur lance à incendie, depuis la grande échelle notamment, contre les flammes, pendant que la police boucle le secteur.

La vitrine soufflée

« J'espère qu'il n'y avait personne à l'intérieur car quand il y a eu la première explosion, vu le bruit de la déflagration et le souffle, ça a été impressionnant et ça a fait des dégâts », raconte un autre témoin qui travaillait sur un chantier à côté.
Pas de blessés mais la déflagration a littéralement soufflé la vitrine du salon de coiffure d'en-face, causant aussi plusieurs dégâts matériels dans d'autres commerces à proximité fermés et à l'abandon.
D'après le patron de la pizzeria, c'est une des trois bouteilles de gaz situé au rez-de-chaussée, au niveau de la pizzeria, qui a « sauté », avec un poste à soudure à côté, sous l'effet de la chaleur et du feu.
Si le gaz de ville a été coupé dans le quartier, toute l'électricité ne l'a visiblement pas été. L'eau des pompiers provoque sur les fils électriques du bâtiment ravagé par les flammes un feu d'artifice avec de nombreuses petites explosions. L'odeur âcre et piquante de gaz et du feu fait reculer la centaine de riverains et autres badauds venus regarder le triste spectacle des flammes, de part et d'autre de la Grand-Rue.

" J'ai eu peur, j'ai sursauté "

Des badauds qui reculeront encore un peu plus une heure plus tard, lorsqu'une seconde détonation, un peu moins forte que la première, retentit. « J'ai eu peur, j'ai sursauté », lance une passante.
L'explosion est telle qu'elle déclenche l'alarme assourdissante de la bijouterie Thoreau. La troisième bouteille de gaz, introuvable du reste, n'explosera pas. Mais le toit de l'immeuble s'affaisse puis s'écroule inévitablement. Tout est brûlé. Carbonisé.
Au bout de deux heures, les pompiers maîtrisent l'incendie et évitent qu'il ne se propage aux immeubles voisins pour la plupart inoccupés.

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