Le patron de l'usine étant en vacances à Marseille, il a été joint par téléphone, mais ne pouvait arriver sur les lieux avant le dimanche soir. Le fils du patron ainsi que Julien, Mathieu et Cédric, les trois salariés de l'usine sur qui plane l'ombre du chômage technique, étaient eux sur place dans la matinée et toute la journée, constatant, abasourdis, l'ampleur des dégâts. Car deux bâtiments sur trois ont été ravagés par les flammes, le toit métallique du deuxième hangar s'est même effondré sous la chaleur. Le bureau, avec les ordinateurs et tous les papiers de l'entreprise, ont été entièrement détruits, ainsi que les élévateurs. Seul le dernier bâtiment où sont encore entreposés de hautes piles de palettes et des emballages compactés a pu être épargné, ainsi qu'au moins l'un des trois camions garés dans les locaux. Un chien de race berger allemand, qui gardait les locaux, est mort dans l'incendie.
Origine criminelle ?La police criminelle, qui est venue effectuer des prélèvements dimanche après-midi, devra déterminer si l'incendie est d'origine criminelle ou non. Vendredi, dans l'après-midi, le patron de cette petite entreprise avait porté plainte auprès de la gendarmerie pour des dégradations constatées sur des remorques : bâches lacérées, feux cassés, vols de ferraille, excréments, etc.
Bernard Molères, le maire d'Orthez, est venu sur les lieux du sinistre à 3 heures du matin, et il a dépêché dans la matinée un engin des services techniques en renfort pour déblayer les restes des palettes calcinées et ainsi faciliter la fin du travail des pompiers, lesquels ont mis en place une ronde toutes les deux heures pour prévenir tout nouveau départ de feu.
Source http://www.sudouest.fr

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