Briançon : Un chalet s’embrase sous les yeux des riverains

La fumée montait haut dans le ciel, visible depuis le centre-ville. Des flammes épaisses sortaient par la toiture. Plusieurs curieux se sont approchés, chemin des Salettes, pour voir ce qui se passait.
Pour certains, c'était « spectaculaire ». Anthony, 15 ans, est venu à vélo. « On voyait la fumée depuis la MJC. Du centre-ville, on se demandait ce qui se passait. On a vu les pompiers, le camion et l'échelle. Alors, on est venu. Le feu aurait peut-être pu prendre à la forêt aussi. »
Plusieurs promeneurs passaient également par là, par hasard. « On a vu un peu de fumée à la fenêtre et on a entendu la sirène sonner (pour reconstituer la garde, en caserne, et assurer les autres secours, NDLR). On a compris qu'il y avait quelque chose. »
C'était chemin des Salettes, au-dessus du champ de Mars. Un feu s'est déclaré hier, vers 15 h 30, au premier étage d'un chalet individuel.
Le deuxième étage et les combles ont aussi été touchés. Le chalet n'était pas occupé. Un feu de cheminée, apparemment allumé la veille par un locataire de cette résidence secondaire, serait à l'origine du sinistre. "Un risque d'embrasement généralisé"
Il aura fallu plusieurs heures à plus de 30 sapeurs-pompiers venus de Briançon, Serre Chevalier, Ceillac, Crévoux, Embrun et Saint-André-d'Embrun pour venir à bout du feu.
« Le feu a couvé. Les fumées chaudes ont atteint le deuxième niveau. S'il n'y a pas d'exutoire, il y a un risque d'embrasement généralisé, expliquait, sur place, le major Eric Sinaeve, commandant des opérations de secours. On enlève les tôles pour faire cet exutoire. »
Le feu n'a pas été évident à maîtriser. « Il y a d'importantes fumées épaisses et chaudes. Des lances ont été établies tout autour, donc, si un arbre venait à s'embraser, il serait traité tout de suite », poursuit le commandant des opérations de secours.
La police nationale, avec le commandant Daniaud, était également sur place. Tout comme le maire, Gérard Fromm, et sa première adjointe, Aurélie Poyau.
Hier soir, à 20 h 30, les sapeurs-pompiers travaillaient toujours contre le feu.

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