jeudi 31 mai 2012

Jenlain : Les sapeurs-pompiers volontaires ont manifesté hier contre la fermeture de leur centre de secours

Ils étaient certes une petite vingtaine, portant des tee-shirts au logo de l'association des sapeurs-pompiers volontaires du Nord, mais ils ont tout de même réussi à se faire entendre en perturbant la circulation hier sur la très fréquentée départementale 934, qui plus est à une heure de pointe. Les sapeurs-pompiers volontaires, qui refusent la fermeture du centre de secours de Jenlain (nos articles des 19, 20 et 25 mai) , par le SDIS (service départemental d'incendie et de secours), étaient déterminés à exprimer leur désaccord d'être transférés au nouveau centre de secours du Quesnoy.

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Ils ont quitté leur caserne, vers 17 heures, défilant à pied sur cette même départementale, pour opérer un barrage filtrant au giratoire de la tour hertzienne à Villers-Pol, distribuant des tracts aux automobilistes. Un « point stratégique », pour informer la population de la tenue samedi 9 juin à la salle des fêtes de Jenlain d'une réunion publique sur le sujet. « Si fermeture il y a, les délais d'intervention seront plus longs sans garantie d'être secourus dans les 15 minutes imposés par le SDACR (schéma départemental d'analyse et de couverture des risques) », pouvait-on y lire. Un argument qui pourrait bien faire mouche. « Il a toujours été question de nouveau centre à Jenlain depuis la fusion avec Wargnies-le-Grand et Villers-Pol, en 2003. Jamais de fermeture. On nous a pondu ça en février, sans prendre notre avis. Nous, on souhaite rencontrer le président du SDIS et le directeur départemental, pour qu'ils nous disent pourquoi, et comment », peste un sapeur-pompier de Jenlain, membre du SPV 59, et qui souhaite rester anonyme. Ce dernier pointe les délais d'intervention dans les petites communes limitrophes du Quercitain en cas de tranfert au Quesnoy. « Le temps de rassembler les volontaires, le temps délimité par le SDACR sera dépassé », pousuit-il. Et d'ajouter : « Une intervention de 15 à 20 minutes sur une personne en arrêt cardiaque, les chances de survie seront pratiquement nulles. » 

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