samedi 11 février 2012

Dampierre : une maison ravagé par un incendie


Aujourd'hui vers midi, en observant sa maison en proie aux flammes, Charles Bouillet n’a pas cillé. « Je suis soulagé que personne ne soit blessé », dit-il simplement dans un sourire, alors qu’il venait de perdre le toit sous lequel, avec sa compagne Anne-Sophie, ils allaient accueillir leur tout premier enfant, un petit garçon dont elle avait accouché… vendredi, la veille de l’incendie.

Le jeune couple était justement à la maternité de Besançon quand le feu s’est déclaré cematin, après 10 heures. Laissant seul à Dampierre, Anthony, le frère de la jeune maman que le couple hébergeait depuis la mi-octobre pour lui permettre de suivre une formation à Vesoul. Devant le triste spectacle, celui-ci était en revanche secoué. « Je pense à ma sœur et à mon beau-frère. Ils avaient déjà acheté plein de choses pour l’arrivée du bébé. En plus ils avaient beaucoup travaillé pour rénover la ferme. » Une ferme qu’ils avaient achetée il y a cinq-six ans.
Anthony a pu sortir à temps de la maison en flammes. Réveillé par l’alarme incendie, dans une chambre complètement envahie par un « épais brouillard », il s’est précipité au rez-de-chaussée puis dans la grange, où il a découvert la chaudière en flammes. Dans le même temps, des voisins qui avaient vu les flammes sortir du toit de la maison, viennent le chercher pour le faire sortir, lui et le petit jack russel de la famille.
Il a fallu l’intervention d’une trentaine de pompiers, des centres de secours de Dampierre-sur-Linotte mais également de Montbozon et Vesoul, pour venir à bout des flammes. Les pompiers, appelés par les voisins vers 10 h 50, sont arrivés rapidement sur place. Leur intervention a duré plus de deux heures et a nécessité de gros moyens, avec l’utilisation d’un véhicule de première intervention, d’un camion-citerne ainsi que de deux fourgons pompe-tonnes. D’autant qu’avec le vent, des braisons sont venus enflammer le toit d’une maison voisine, propriété secondaire de ressortissants suisses, inoccupée au moment des faits. Pour cette habitation-là, les pompiers ont pu largement limiter les dégâts. Ce qui n’est pas le cas pour la maison du jeune couple.

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